samedi 18 février 2017

Solidarité, protestations et les ambiguïtés de l'UGIF


Les exemptions d'étoile, même si elles sont numériquement marginales, contrastaient fortement avec le contexte implacable de visibilité et de stigmatisation des Juifs porteurs de l'étoile jaune.



L'étoile jaune solidement cousue sur le côté gauche (dr)

Ne pas porter l'étoile exposait à des risques majeurs : les infractions à la 8e ordonnance allemande prévoyaient emprisonnement, amende et internement dans un « camp de Juifs ». En clair, la déportation « à l’Est »...
Un levier incontestable dans la mise en oeuvre de la Shoah, en France comme dans les autres pays occupés où les Juifs seront persécutés.
Malgré cela, des stratégies de survie émergeront : refus du recensement, passages clandestins de la ligne de démarcation, placements d'enfants par les œuvres juives, réseaux de sauvetage, évasions et libérations de prisonniers des camps d'internement français grâce aux rabbins-aumôniers, sauvetages par des Justes, sans oublier les actions de la Résistance juive (faux papiers, caches d'enfants, passage des frontières en Suisse et en Espagne, groupes armés, maquis).

Le dimanche 7 juin 1942, premier jour du port obligatoire de l'étoile, des manifestations de sympathie ont entraîné l’arrestation d’une quarantaine de personnes à Paris pour défaut d'étoile, ou pour avoir porté d'autres insignes, avec des inscriptions comme "zazou", "swing", "potache", "papou".
Les hommes juifs ont été internés à Drancy, les femmes à la prison des Tourelles. Un sort identique sera réservé aux non-juifs, et les moins de 18 ans ont été interpellés pour 24 à 48 h avant d’être libérés. (60)
Le service de propagande allemande souligne dans son rapport « qu’il y avait un grand nombre de juifs qui se sont montrés sur les grands boulevards, entre la République et l’Opéra. Partout, même dans les milieux peu favorables aux allemands, on pouvait entendre la constatation qu’on n’avait jamais pensé qu’il y avait tant de Juifs à Paris. » (61)
La veille du 7 juin, un autre rapport réalisé d’après un « informateur sérieux », fait savoir que « dimanche 7 juin, les israélites ont l’intention de faire une manifestation, secondée par le parti communiste. Le but de cette manifestation, si ils peuvent se grouper, serait de descendre l’avenue des Champs-Elysées par petits groupes, portant bien en vue l’étoile jaune sur fond noir avec inscription « Juif » et les communistes porteraient le même insigne, mais au lieu du mot « Juif », ils porteraient la région dont ils sont originaires ou une région quelconque. » (62)

Claude Singer, dans " Vichy, l'Université et les Juifs " (Les Belles Lettres, 1992, p.197) fait état de cette note d'un professeur de lycée de Bordeaux dans son journal à la date du 12 juillet 1942 : " Les manifestations antisémites n'ont pas provoqué d'incidents notables jusqu'à présent. En revanche, on signale des manifestations de sympathie : toute une classe du lycée de filles a arboré l'étoile jaune pour être comme une petite camarade israélite. Une classe de jeunes filles de l'EPS allant à la salle d'éducation physique, arbore l'étoile à l'entrée, pour défiler aux yeux étonnés de quelques soldats allemands. Des étudiants se promènent arborant l'étoile en collier ". 
(Témoignage d'A. Calmette, Comité d'Histoire de la Seconde guerre Mondiale)

Les autorités religieuses protestent

Contre la discrimination des Juifs « marqués » par l’étoile jaune, les autorités religieuses émettront des protestations :
Les protestants seront les premiers à réagir : le 7 juin, à l’Oratoire de Paris, le pasteur André-Numa Bertrand déclare : «Depuis ce matin, nos compatriotes israélites sontassujettis à une législation qui froisse dans leur personne et dans celle de leurs enfants, les principes les plus élémentaires de la dignité humaine. Nous ne sommes pas ici pour protester ou pour récriminer, encore bien moins pour condamner et pour maudire ; nous sommes ici pour aimer, pour prier et pour bénir. Ce sont des droits que personne sans doute ne nous contestera, et dont personne, dans tous les cas, ne peut nous dépouiller sans notre propre consentement. Nous sommes ici pour demander à Dieu qu'il fortifie le coeur de ces hommes et de ces femmes, afin que ce dont on a voulu faire pour eux un signe d'humiliation, ils soient rendus capables d'en faire un signe d'honneur. - Là où des hommes souffrent, quels qu’ils soient, le cœur innombrable du Christ est ému de miséricorde et l’Église a le devoir de dire : Moi aussi je souffre avec eux. - Là où des chrétiens, des hommes et des femmes qui ont été baptisés au nom de Jésus-Christ, sont contraints de porter un signe qui n’est pas celui de leur Maître et de leur Sauveur, l’Église de Jésus-Christ a le devoir de dire : Ceux-là sont à moi, et je suis avec eux. - Et là où sont frappés des enfants de six ans, l’Église de Jésus-Christ a le devoir de dire : Ceux-là sont à Dieu, les innocents, et je les bénis. » (63)

Le 12 juin 1942, la Fédération protestante de France écrit à Pétain pour lui exprimer « la douloureuse impression éprouvée devant les nouvelles mesures prises par les autorités d’occupation à l’égard des israélites. »
Mandaté par le Conseil de la Fédération protestante de France, son président, le pasteur Marc Boegner, remettra personnellement à Pétain, le 27 juin 1942, une lettre relayée à tous les pasteurs de zone occupée, pour protester contre le port de l’étoile jaune. Il écrit : « Ce port d’un insigne distinctif inflige à des Français une humiliation gratuite, en affectant de les mettre à part du reste de la nation (...) Aussi, les Eglises du Christ ne peuvent-elles garder le silence devant des souffrances imméritées. » (64)

Pour les catholiques, le jour même de l'entrée en vigueur de l'étoile, le cardinal Suhard, archevêque de Paris, autorise l’initiative d’un groupe de Jécistes demandant une protestation en chaire à l’église de la Sorbonne. 
Le chanoine Jean Rupp déclara : « Une mesure incompréhensible pour l’âme française et où elle se refuse de se reconnaître, vient d’^etre prise par les Autorités d’Occupation. L’immense émotion qui étreint le Quartier Latin ne nous laisse pas insensibles. Nous assurons les victimes de notre affection bouleversée et prions Dieu qu’il leur donne la force de surmonter cette terrible épreuve ». 
Et Mgr Chaptal, évêque auxiliaire de Paris, dont la mère était juive d'origine russe, portera ostensiblement l'étoile par esprit de solidarité. (65)
Egalement, un rapport de la Gestapo indique qu'à la Sainte-Chapelle, au cours de la messe en l'honneur de saint Louis et de saint Yves qui réunissait le barreau parisien, le prédicateur dominicain protesta au nom du cardinal : « Le représentant de Mgr Suhard s'est dressé avec la plus grande énergie contre l'introduction de l'étoile juive. Les auditeurs ont été priés de se rappeler que Juifs et chrétiens sont frères. » (66)
Des prêtres de base s'engageront courageusement (67) : «Plusieurs fidèles de l'église Saint-Honoré- d'Eylau, d'origine juive et munis de leurs insignes, sont allés consulter leur curé à ce sujet. Puisque notre Seigneur Jésus-Christ, s'il était parmi nous, aurait porté lui aussi cet insigne. C'est pourquoi il faut les bénir vos insignes », rapporte Jacques Biélinky dans son journal du 10 juin.
Le dimanche 14 juin, Paul Verdrie, curé de Sainte-Clotilde, dans le 7e arrondissement, fera un sermon vigoureux à la
messe de 11 h.
Le 20 juin 1942, deux indicateurs rapportent les réactions des Parisiens après l’entrée en vigueur de la 8e ordonnance.
Ils signalent notamment la prise de position, pendant leurs prêches, en faveur des Juifs, des abbés Lombard (Saint- Germain-des-Prés), Michel, Boucard, de Pitray (Saint-Sulpice), de Buchère de Lépinois, Gilson et Verdrie (Sainte- Clothilde).
Des prises de position similaires ont eu lieu dans les paroisses Saint-Laurent, Saint-Martin-des-Champs, Saint- Vincent-de-Paul (Xe), Saint-Marcel (XIIIe), Sainte-Hippolyte.
Même à Vichy, le 21 juin, rapporte Georges Wellers, «
le RP Victor Dillard, devant ses fidèles de l’église Saint-Louis, les invite à prier pour les 80.000 Français que l'on bafoue en leur faisant porter l'étoile jaune. » (« Un Juif sous Vichy », Tiresias, 1991, p. 221)
A Séranon (Alpes-Maritimes), l'abbé Coene écrit dans son bulletin paroissial : «
Que commande la charité chrétienne au sujet des juifs ? De les aimer comme des frères : ce sont des hommes comme nous, rachetés par le sang de Jésus, appelés à aller au ciel comme nous. »
Parmi les attitudes exemplaires, celle de l'abbé Jean Flory, curé de Montbeliard. A la messe de minuit de 1942, en présence d'Allemands en uniforme, il avait fait porter un enfant Jésus en procession, par les enfants de choeur, qui portait l'étoile jaune.
Dans la crèche, Joseph et Marie portaient aussi l'étoile. «
L’affaire n'eut pas de suite » rapporte l'abbé Ball, biographe de son confrère.
Et le Pape ? Un agent diplomatique du Saint-Siège a eu un entretien avec le maréchal Pétain. 

Une note anonyme du 27 septembre 1942, rapporte que suite à la volonté de Laval de livrer des Juifs étrangers contre des Juifs français, et de soumettre au Conseil d'Etat le port de l'étoile, le diplomate exprima l'opinion du Pape « désapprouvant les mesures antisémites qu'il considère comme contraires à la dignité humaine et à la morale chrétienne.» (68)

Le Consistoire garde le silence...

Quant au Consistoire israélite, replié à Lyon, il préféra garder le silence alors qu’à maintes reprises, contre les législations discriminatoires de Vichy, il avait solennellement réagi, notamment auprès de Pétain. L’institution, chargée de l’organisation du culte, était présidée par Jacques Helbronner, avocat, « ami » de Pétain, Conseiller d’Etat mis à la retraite (qui sera déporté à Auschwitz avec son épouse Jeanne, par le convoi n° 62 du 20 novembre 1943. Ils mourront dans les chambres à gaz le 23 novembre 1943).
Un silence qui s'explique par la question de la souveraineté, différente entre zone occupée et zone libre où Vichy refusa l’extension de l’étoile jaune.
S'agissant d'une ordonnance allemande, la crainte des représailles peut aussi justifier l'absence de réaction directe. A contrario, le Consistoire réagira vivement contre la loi du 9 novembre 1942 imposant le tampon « JUIF » sur les cartes d’identité : Helbronner et le grand rabbin Schwartz, écriront à Laval (courrier du 30 décembre) pour exprimer «
leur indignation contre une mesure qui tendait à soumettre à une humiliation nouvelle une catégorie de citoyens français contre une obligation vexatoire venant s'ajouter à tant d'autres ". (69)

C’est seulement en interne que le Consistoire réagira contre l’étoile, le 30 juin 1942, dans une lettre à ses délégations régionales alors qu’il développe l’idée d’un transfert inter-zones des familles juives françaises :
« Il paraît utile de préciser que cette requête a été présentée dans le dessein de préserver les Israélites de la zone occupée, des persécutions que constituent le port de l'Etoile, et ses répercussions. Aussi bien ne saurait-il s'agir, selon nous, d'une évacuation obligatoire mais d'une faculté d'évacuation accordée à ceux des Israélites qui en manifesteraient le désir. Une évacuation obligatoire serait une nouvelle persécution (...) Seraient tout particulièrement frappés ceux d'entre eux qui, réintégrés depuis longtemps à la Communauté française, attachés à la terre, à l'usine, à leur atelier d'artisan, remplissent en silence leur tâche quotidienne, supportant sans fléchir les vexations qui, sous le régime d'occupation leur sont infligées ». (70)
L'occupation de toute la France, à compter du 11 novembre 1942, ruinera cet espoir, refusé officiellement le 14 août 1942.

L'UGIF appelle à "porter l'insigne dignement et ostensiblement"

De son côté, l'Union générale des israélites de France (UGIF) - organisme créé fin 1941 à la demande des Allemands et dont les administrateurs sont nommés par le Commissariat Général aux Questions Juives - appelait à « porter l'insigne dignement et ostensiblement », rappelle Renée Poznanski dans « Les Juifs en France pendant la Seconde Guerre Mondiale ». (71)
L'UGIF utilisera aussi la possibilité « légale » des exemptions pour faciliter ses activités.
Léo Israelowicz, chef du service 14 de liaison entre l'UGIF et le service des affaires juives de la SS, délivrera le 8 
juillet 1943, avec l'accord du SS Heinz Röthke, une attestation exceptionnelle exemptant d'étoile Robert Gamzon (1905-1961). (72)

Membre du conseil d'administration de l'UGIF pour la zone sud et membre du Consistoire central, petit-fils d'Alfred Lévy, grand rabbin de Paris, Robert Gamzon a fondé les Eclaireurs Israélites de France (EIF) en 1923. 
En 1943, à Lautrec (Tarn), il oeuvre dans une filière d'évasion d'enfants juifs, permettant le sauvetage de milliers de jeunes. 
Fin 1943, il entra dans la clandestinité et en 1944 il prend le commandement de la 2e compagnie du maquis de Vabre (Tarn). 
En 1949, il s'installa en Israël où il meurt noyé, accidentellement.
L'attestation de Gamzon lui permettra aussi de passer outre le couvre-feu, pour deux mois, en zone occupée (les dirigeants et cadres de l'UGIF disposaient seulement en zone occupée, à partir de juin 1942, d'une carte de légitimation qui n'exemptait pas des mesures antisémites en vigueur).
Israelowicz, dans une note interne du 2 décembre 1942, après un entretien avec le SS Röthke, invitait l'ensemble du personnel de l'UGIF à « observer strictement les prescriptions en vigueur, afin de ne pas rencontrer des difficultés qui auraient pu être évitées », Röthke confirmant « le désir de maintenir la protection qui s'étend à nos employés. Ceci à la condition que ces derniers ne se rendent coupables, ni d'infractions ni de délits ». Un rappel implicite de respecter le port de l'étoile. (73)


Israelowicz tué par un capo

Israelowicz, né le 15 février 1912 à Tarnow, près de Cracovie, est un ancien ténor de l’Opéra de Vienne connu sous le nom de Léo Ilkar. 
Devenu à 26 ans membre du Judenrat, le conseil juif de la capitale autrichienne, il est envoyé à Paris par Adolf Eichmann en mars 1941, où il prend la direction de l’hebdomadaire « Informations juives » qui deviendra le bulletin de l’UGIF à compter de janvier 1942.
Il interviendra en faveur de plusieurs coreligionnaires, notamment pour tenter de sauver le rabbin de Haute-Savoie, Robert Meyers, arrêté en décembre 1942 avec son épouse Suzanne. Ils seront déportés le 13 février 1943 par le convoi n° 48.
En octobre 1942, à la demande du rabbin de Poitiers, Elie Bloch, Israelowicz interviendra pour faire libérer la famille Fligelman et les enfants Lieberman, internés au camp de Poitiers.

Le 21 juillet 1943, Israelowicz accompagnait André Baur, vice-président de l’UGIF pour la zone nord, au camp de Drancy.
Baur, qui avait protesté auprès de Vichy sur les violences commises par les SS du camp, répondait à une convocation d’Aloïs Brunner qui dirigeait Drancy. Il sera retenu sous prétexte de l'évasion le même jour de son cousin Adolphe-Raymond Ducas

Israelowicz sera laissé en liberté provisoire mais leurs familles seront menacées d’arrestation si dans un délai de huit jours les deux évadés ne se présentaient pas volontairement.
L’UGIF montera une mission pour retrouver les fugitifs et Baur demandera au garde des Sceaux d'intervenir auprès des autorités helvétiques pour obtenir l’extradition de Ducas. En vain.
En représailles, Brunner ordonna l’arrestation d’une cinquantaine de membres de l’UGIF. Baur, son épouse et leurs quatre enfants, Israelowicz, et trois autres dirigeants de l’UGIF (Armand Katz, chef du personnel, Marcel Lévy,
responsable du service des approvisionnements et Raymond Raoul Lambert, dirigeant de zone sud arrêté le 21 août à Marseille). Israelowicz bénéficiait d'une chambre particulière, tout comme son épouse et sa mère, également arrêtées. Tous seront déportés à Auschwitz le 17 décembre 1943 par le convoi n° 63.

Un capo, juif polonais, nommé Herbert, qui avait vu sa femme et ses trois petites filles gazées à Auschwitz, tuera Israelowicz en le rouant de coups... (73 bis)



CDJC CDX70 : l’attestation en faveur de Robert Gamzon par Léo Israelowicz

Du temps de sa splendeur, Israelowicz joua aussi de son influence pour recommander son compatriote, juif autrichien, Oskar Reich aux SS.
A 29 ans, cet ancien international de football (joueur de l'équipe juive de l'Hakoah de Vienne, puis à Cannes et Nîmes), avait été arrêté à Avignon.
A Drancy depuis août 1943, il sera chargé d'accompagner Brunner dans sa chasse aux Juifs de l'ancienne zone italienne. 
Suite à la découverte d’un tunnel d'évasion le 9 novembre 1943, soixante cinq cadres juifs du camp seront démis de leurs fonctions puis déportés.
Oskar Reich, qui était jusqu’alors second dans la hiérarchie du service d’ordre juif depuis septembre, devient chef après la déportation de René Dreyfus.

« Familier des SS de Drancy, ce Juif autrichien exceptionnellement dispensé du port de l'étoile jaune inspirait une terreur » chez les internés qui l’accusaient d'assouvir ses appétits sexuels dans sa chambre et d'avoir commis des viols sur les internées, soulignent Annette Wieviorka et Michel Laffitte dans "A l'intérieur du camp de
Drancy" (Perrin, 2012,
p.297).

« Aucun des véritables responsables des rafles de Juifs - gendarmes ou personnels de la préfecture de police - n'a subi de lourde condamnation. L'opprobre s'est portée sur le seul Oskar Reich." précisent-ils. (Ibid. p.299)
En fuite dans l'ultime convoi parti en août 1944, la rumeur considéra Reich comme mort à Auschwitz. Retrouvé en 1946, il sera ramené en France. Inculpé de violences et séquestration par application des ordonnances de 1944 sur les crimes de guerre, avec deux sous-officiers SS, son procès s'ouvre le 8 février 1949 devant le tribunal militaire de Paris.

Jugé en moins de deux jours, il protestera de son innocence et reconnaîtra seulement avoir assisté à des arrestations nocturnes.
Condamné à mort, Reich sera fusillé en juillet au fort de Montrouge. 


A SUIVRE Des demandes d'exemption d'étoile refusées


(50) CDJC XXVa-203 Documents du 27 octobre 1942 au 4 novembre 1942 concernant l’exemption d’Ida Seurat-Guitelman
(51) 
CDJC XX-29 Circulaire n°131-42 du 1er juin 1942
(52) CDJC XX-14b Circulaire du 12 juillet 1942
(53) 
Société Française de la Police : notice biographique d’Emile Hennequin
(54) Bulletin n°132 de l'Association d'études historiques " Symboles et traditions " (juin 1998). p.7 à 11. 
Lire aussi " La première résistance : le camouflage des armes - Les secrets du réseau CDM 1940-1944 ". Philibert de Lois (Editions L'Esprit du Livre, 2010)
(55) Archives de la Préfecture de Police de Paris. Dossier d'épuration n° KB 59
(56) Archives de la Préfecture de Police de Paris. Dossier d'épuration n° KB 98
(57) CDJC XXVa-185
(58) Jean-Jacques Bernard « Le camp de la mort lente » (Le Manuscrit, 2006, p. 40)
(59) Entretien avec l’auteur - janvier 2008.
(60) CDJC XLIXa-33 Note du 10 juin 1942 de Heinz Rôthke
Lire Cédric Gruat et Cécile Leblanc : " Amis des Juifs - Les résistants aux étoiles « , Tirésias 2005
Françoise Siefridt : « J’ai voulu porter l’étoile jaune », Robert Laffont, 2010
(61) XLIXa-32 op. cit.
(62) CDJC-XLIXa-65

(63) Sermon du pasteur A. N. Bertrand du 7 juin 1942 à l’Oratoire du Louvre
(64) CDJC CXCV-36_001
(65) Sylvie Bernay : « L’Eglise de France face à la persécution des Juifs » (CNRS Editions 2012, p. 313)
(66) CDJC XLIXa-94a, rapport n°21 du service VI, 25 juin 1942
(67) Michel Laffitte : « Juif dans la France Allemande" (Tallandier 2006) p. 138
-139
CDJC-XLIXa-92 Rapport du 20 juin 1942.
Georges Wellers " Un Juif sous Vichy " (Tirésias, 1991) p. 221.
CDJC-CCXXXIX-206
L'action de l'abbé Flory (1886-1949), ordonné en 1911, curé de Montbéliard à partir de 1937, est rapportée par Limor Yagil 
« Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944 : sauvetage et désobéissance civile », (Editions du Cerf, 2005) et « L’Abbé Jean Flory : documents et témoignages » recueillis par Joseph Ball (1978).
(68) CDJC CCXIV-85_001
(69) AIU, CC-24
(70) AIU, CC-17, citée par Eric Alary dans " La ligne de démarcation ", Perrin 2003, p. 209. AIU, CC-6

(71) Renée Poznanski : « Les Juifs en France pendant la Seconde Guerre Mondiale », (Hachette, 2005), p. 292 et Michel Laffitte dans « Juif dans la France allemande » (Tallandier, 2006), p. 130.

(72) CDJC CDX 70 Attestation du 8 juillet 1943
(73) CDJC CDXXIV-3 Note anonyme du 27 septembre 1942 relative aux mesures prises par Laval. Ce document évoque l’entretien de Pétain avec un agent diplomatique du Saint-Siège
(73 bis) 
http://perso.wanadoo.fr/d-d.natansonTémoignage tiré de " La triste fin de Léo Israélowicz "

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